Le parc à thème le plus vide au monde (au moins)

Mardi 19/03

Journée consacrée au divertissement puisque nous sommes allés dans le seul parc à thème au monde qui est toujours ouvert avec moins de dix visiteurs par jour. Sans plaisanter, nous l’avions repéré sur le net et certaines activités nous ont vraiment donné envie, mais c’est un parc quasiment vide que nous avons trouvé (comme nous l’attendions d’ailleurs). Il s’agit du Parc Mikazukimura, y accéder n’aura pas été si simple puisque nous aurons dû prendre un petit train local à nouveau. En sortant de celui-ci, la pluie nous a accueilli et nous a permis d’utiliser pour la première fois nos supers capes de pluie, cool.

Le parc n’est pas simple à trouver, mais comme nous savions qu’il était très proche d’un parc sur les serpents, nous sommes passés sous un portique présentant justement ce parc à serpent. Après avoir avalé 200m d’une sacrée pente, nous voilà devant l’entrée du parc. Nous rentrons doucement, y’a-t-il quelqu’un ? Au niveau des visiteurs, c’est sûr, il n’y a personne pour l’instant. Nous lançons des « Sumimasen » (excusez-moi ?) pour essayer de capter une oreille qui nous entendrait. Ah ? Une petite voix se fait entendre au loin, la dame qui gère les entrées arrive au pas de course en s’excusant. Nous prenons nos billets pour l’ensemble du parc, cela fait en tout … 4 activités.

Nous nous avançons un peu plus près d’une femme et une jeune femme qui nous appellent, ce sont elles qui gèrent 3 des 4 activités, et nous devons faire poinçonner nos billets avant chacune d’entres elles. Nous commençons par la visite d’une grotte artificielle dans laquelle nous descendons. La jeune femme nous a donné une lampe torche auparavant, mais nos yeux s’adaptent vite à la pénombre. Je ne saurais décrire réellement cette grotte, il y a plusieurs mécanismes qui s’activent automatiquement lors de notre passage ; comme ce tombeau ouvert gigantesque qui se déplace pour laisser apparaître une sorte d’escalier secret. Nous descendons pour enchaîner plusieurs petites grottes avec notamment une cascade et deux personnages pas très rassurants. Sans être l’activité du siècle, les différents mécanismes et surprises de cette grotte sont plutôt bien pensés et marrants à découvrir.

Nous enchaînons ensuite sur la deuxième activité qui est une sorte d’escape game. Il s’agit d’une maison japonaise rebaptisée pour l’occasion maison de Ninja. Elle se compose de 5/6 pièces dans lesquelles nous devons trouver le passage vers la pièce suivante. C’était vraiment très intéressant, le seul point négatif aura été que notre guide -la jeune femme- nous aura donné des indices trop rapidement. La fin est vraiment très surprenante, puisqu’il s’agit d’un labyrinthe dont Gaëlle criera trop tôt victoire en m’annonçant, de l’autre bout : « j’ai trouvé ». Manqué, l’escalier qui semblait être une porte de sortie se dérobe sous nos pieds dès que l’on pose un pied sur les premières marches, ce n’est pas par ici !

Une fois la sortie trouvée, nous fonçons vers l’autre activité, celle que nous voulons vraiment faire. Il s’agit de maisons avec effets d’optique et en particulier deux maisons inclinées très fortement, dont les différents éléments permettent de jouer avec la gravité : rampe, escaliers, miroirs, tout est fait pour y perdre son équilibre et se faire des nœuds au cerveau. Bien avant d’entrer, regarder la maison peut parfois donner un peu le tournis. Il y a plusieurs challenges, comme essayer de se lever d’un banc sans les bras. Forcément, quand le dit banc est incliné fortement, cela devient très compliqué voir impossible. Il y a aussi un escalier qu’il faut monter sans les bras, nous n’avons pas réussi. Nous avons également pu apprécier de voir un ballon « remonter » une pente, qui n’en est en réalité pas une mais qui nous trompe de part l’inclinaison de la maison. C’était une expérience vraiment fun, et puis être les seuls dans cette activité était vraiment plaisant. Je n’ose imaginer ces maisons penchées avec plein de visiteurs, des enfants qui courent (et tombent, forcément) ou même une limite de temps.

Nous avons terminé par la dernière activité qui consiste en la reproduction de maisons anciennes japonaises avec certaines mises en situation de mannequins. Cela ne nous a pas vraiment emballé. C’est un peu la partie abandonnée du petit parc et certaines scènes n’étaient pas vraiment interprétables. Peut-être qu’à l’ouverture du parc c’était quelque peu différent.

En sortant, nous avons jeté un œil au prix de l’entrée du parc de serpent, celui-ci était bien trop élevé, nous avons donc fait l’impasse dessus. La pluie et le froid nous sapaient vraiment le moral, aussi nous voulions déjeuner au chaud. Il était déjà plus de 15h, nous nous sommes rapprochés de notre maison et nous nous sommes mis en quête d’un endroit où manger. Nous avons jeté notre dévolu sur une chaîne de restaurant assez présente au Japon et que nous n’avions jamais essayé. Nous avons tous les deux optés pour un tonkatsu (porc pané) accompagné de soupe miso et de riz. Comme les 16h approchaient, nous avons terminé ce long déjeuner par un bon dessert à base de pancakes. J’ai repris un second dessert parce que celui que Gaëlle avait choisi était délicieux, la serveuse a eu l’air surprise !

J’ai appelé ce dessert : « reviens-y ! »

Ce sont les batteries rechargées mais l’estomac lourd que nous avons entrepris d’aller faire quelques courses dans un petit centre commercial à proximité. Nous en avons profité pour passer la tête dans un pachinko. C’est une sorte de casino où les japonais (surtout âgés) peuvent gagner des billes ou des jetons, qu’ils peuvent échanger contre des lots, eux-mêmes souvent échangés ensuite contre de l’argent. Nous ne comprenons pas très bien comment cela peut rencontrer autant de succès. C’est rempli de fumée de cigarettes, le boucan est infernal, mais genre, vraiment infernal (les billes traversent l’ensemble de la salle dans des rails en hauteur pour ravitailler les machines). Et puis surtout, nous avons du mal à saisir l’intérêt.

Pour le retour à la maison, nous avons fait la moitié du chemin à pied pour se rapprocher et avons pris un taxi. 730 yens (environ 5€) pour les 2kms restants, étant donné l’heure et la météo, c’était rentable !

A notre arrivée à la maison, notre hôte, Ted nous a sauté dessus, tout excité …

(copyright Dudu Express pour le suspens)

7 réflexions sur “ Le parc à thème le plus vide au monde (au moins) ”

  • 22 mars 2018 à 13 h 49 min
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    Ah ah ah j’adore les photos surtout celle avec la cape :p

    Par contre, on ne voit pas Gaëlle sur les photos ^.^

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    • 23 mars 2018 à 2 h 20 min
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      C’est normal, c’est elle la photographe attitrée ! =)

  • 22 mars 2018 à 15 h 40 min
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    Vraiment bluffante les maisons penchées.
    Difficile de comprendre sans l’explication.

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  • 22 mars 2018 à 16 h 11 min
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    Excellentes ces photos de la maison penchée ^^
    Dommage pour la pluie, c’est canicule à Nantes ! On a ouvert les fenêtre de la tour cet aprem tant il faisait chaud.
    Profitez bien.

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    • 22 mars 2018 à 17 h 54 min
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      La suite, la suite !!!!
      Sinon, c’est vrai que c’est plus sympa les photos avec vous dessus !!

    • 23 mars 2018 à 2 h 22 min
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      Canicule à Nantes, on m’a pourtant parlé de grosse vague de froid, m’aurait-on menti ? 🙂

  • 23 mars 2018 à 7 h 22 min
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    Coucou. Sympa de vous suivre .
    Nous souhaitons un bon anniversaire à Gaëlle. Gros bisous.
    Sylvanie, Arnaud n, Lucas, Tom et Raphaël

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