Samedi 21/05
Samedi, nous avons passé la journée à Miyajima (littéralement île Sanctuaire) située au large d’Hiroshima.
L’île est considérée, dans la religion shintoïste, comme une île sacrée. En effet, il n’y a pas de maternité et de cimetière sur l’île car ce statut interdit d’y naître ou d’y mourir. Il est également interdit d’y abattre des arbres. L’île est donc couverte d’une forêt dense.
Nous sommes arrivés sur l’île un peu avant 11h après un trajet d’une vingtaine de minutes entre Hiroshima et Miyajima-guchi en train puis une traversée de 10 minutes en ferry jusqu’au célèbre torii flottant symbolisant l’entrée de l’île (et considéré comme l’une des trois plus belles vues du Japon).
Il y a deux ans, nous avions entamé la montée vers le Mont Misen (535 mètres) par le chemin de difficulté moyenne (il y a trois chemins) mais avions du rebrousser chemin à la suite d’une crise d’asthme (je n’avais pas apporté ma ventoline). Cette fois-ci, nous avions tout prévu pour gravir les marches jusqu’au sommet ! Nous avons pris le chemin du milieu, 2,5 km de marches et pentes.
La durée de la montée par ce chemin est annoncée de 1h30 à 2h. Nous lançons le chrono à 11h25 !
C’est parti pour plus d’une heure de montée à travers la forêt et la cascade (petite en cette saison). Nous croisons des gens dans l’autre sens, qui, avec des balais, s’évertuent à nettoyer les marches des feuilles afin de rendre le passage plus sûr pour les nombreux visiteurs qui devraient y passer.
A chaque fois que nous croisons des Japonais, nous avons le droit à un systématique Konnichiwa (Bonjour) auquel nous répondons poliment et parfois même Ganbatte (une sorte de Bon courage »). Plus l’altitude est élevée, moins nous croisons de monde. Nous nous faisons dépasser par quelques groupes de jeunes. Plus jeune que nous en tout cas ! Non, on ne se cherche pas d’excuse 🙂
Le paysage est juste magnifique, rien à dire de plus si ce n’est que nous en avons pris plein les yeux.
Les marches et les sentiers semblent tout droit sortis d’un film fantastique. Après 2 pauses et une bouteille d’eau vidée, nous arrivons enfin en haut, il est 12h45 ! Nous aurons donc mis 1h20 pour monter, ce qui est plutôt correct compte-tenu du temps annoncé en bas.
Après une pause de 45 minutes à l’observatoire du Mont Misen, nous avons décidé de redescendre par le chemin le plus difficile et le plus escarpé (la montée est annoncée en 2h). Effectivement, il est bien plus difficile. Les marches sont à peine visibles, parfois elles ont totalement disparues. Il faut être très attentif avant de poser un pied devant l’autre, nos jambes tremblent de fatigue au fur et à mesure de la descente.
Le début est plutôt surprenant, puisque plutôt que de descendre tout le temps, il alterne descentes puis montées, ce qui est plutôt décourageant. Nos pieds sont en feux, nos mollets ne se portent guère mieux et nos cuisses nous demandent des pauses régulières.
Nous profitons de la proximité d’une petite cascade pour faire une pause en y plongeant nos pieds, l’eau est glaciale ! Après cela, nous accélérons le pas !
Nous arrivons finalement en bas au bout d’une heure et demie. Avec des coups de soleil et un bon mal de jambe en guise de récompense. Cette fois-ci, nous l’avons fait : YATTA (« On a réussi ! »).
En plus de reussir cette ascencion, au deumeurant fort sympathique, vous avez réussi a écrire un article complet sans photo de nourriture 😀
C’est vrai, c’est une première ! Mais aujourd’hui, on s’est bien rattrapé … =D