De Séoul à Tokyo en 44 jours

En allant une quatrième fois au Japon et une première fois en Corée du Sud, il fallait forcément que la préparation soit minutieuse. La première étape quand nous avons pris la décision de faire ce voyage en Asie a donc été de lister ce que nous souhaitions y faire. Pour la Corée du Sud, le choix s’est vite porté sur les endroits les plus connus (et donc forcément touristiques…) ; pour le pays du soleil levant nous avons plutôt innové pour découvrir de nouvelles régions.

Nos points d’intérêts

Nous avons listé dans un premier temps près de 150 visites de tout type : activités, rando, parc, temple, spot, urbex (exploration urbaine de lieux abandonnés) ou simplement des villes à arpenter, ceci dans les deux pays. Puis nous nous sommes plus documentés sur chacun de ces points d’intérêt pour restreindre -un peu- la liste de départ. Il ne s’agira pas non plus de faire un marathon… Quoi que !

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’avec 116 visites retenues le programme est chargé. Nous n’aurons peut-être pas le temps de faire tout ce que nous avons prévu (les immanquables sont bien identifiés !). Nous aimons de toute façon l’imprévu (enfin raisonnablement hein 😅).

Bien sûr, je ne vais pas vous épargnez de parler ici des 120 restaurants (!), des 18 hôtels et de la dizaine d’onsens (bain thermal japonais) qui s’ajoutent à la liste des endroits où nous pensons reposer nos pieds.

Le périple

Nous visiterons 3 régions principales en Corée du Sud et de nouvelles régions au Japon (appelées préfectures, ce sont l’équivalent de nos départements en France). Ce programme riche nous amènera à prendre plusieurs (8) fois l’avion, après tout Gaëlle adore ça ! 🙃 Je prendrai à nouveau le volant pour ce voyage (à gauche d’abord, puis à droite ensuite), principalement au Japon dans les régions où les transports ne coïncident pas nécessairement avec nos points d’intérêt. D’ailleurs on croise les doigts pour la Corée du Sud : ma demande de permis international faite fin octobre est toujours sans réponse des services, vive l’administration française ! 🙃

Enfin bref, puisqu’une image vaut mieux que milles mots, voici notre périple pour relier les différentes régions que nous allons visiter :

Un voyage capital(e)

Nous mettrons le cap sur Séoul pour débuter ce voyage. La capitale Coréenne est la 6ème aire urbaine la plus peuplée au monde ! Elle comptait en 2021 26 millions d’habitants, ce qui reste loin des 42 millions d’habitants de l’aire urbaine de Tokyo qui truste la première place de ce classement (à titre de comparaison l’aire urbaine de Paris représente pas loin de 11 millions d’habitants). La densité de population n’est d’ailleurs pas le seul point commun des deux villes. Tout comme sa voisine Nippone, Séoul mêle à la fois modernité et histoire avec des constructions contemporaines côtoyant des sites historiques.

La vie nocturne y est très animée avec de très nombreux bars et restaurants. Nous avons notamment hâte d’y découvrir la street food (cuisine de rue) qui est une véritable institution en Corée du Sud ! Nous y resterons une petite semaine avant de nous rendre sur l’île de Jeju.

L’île de Jeju -ou Jeju-do pour les Coréens- est une île au sud de la Corée du Sud qui s’est formée lors de l’éruption du volcan éteint Hallasan. Le mont Halla est par ailleurs le point culminant du pays avec ses 1 950 mètres d’altitude que nous prévoyons d’arpenter puisqu’il s’agit de la destination phare à faire absolument sur l’île.

Le sommet du Mont Halla avec son lac formé il y a plus de 25 000 ans !

Retour sur le continent asiatique ensuite avec une halte à Busan (ou Pusan). Deuxième derrière Séoul en terme de population en Corée, cette ville portuaire (il s’agit du 9ème port le plus important au monde) au sud du pays regorge de temples et de belles plages. La plage Haeundae est notamment la plus « grande » de Corée du Sud avec ses 1,5 kms, ce qui est bien loin des 8 kms de sable de La Baule 😆.

Nous quitterons ensuite la Corée du Sud en direction du Japon vers l’île d’Hokkaidō. Des quatre îles principales que constituent le Japon elle est la plus au nord du pays et c’est la dernière des quatre où nous n’avons encore jamais mis les pieds. Situé à proximité de la Sibérie, Hokkaidō est une île verdoyante mais avec des hivers rigoureux, les tempêtes de neige n’y sont pas rares mais nous devrions normalement en être épargnés au mois de mars !

Sapporo, capitale de la préfecture d’Hokkaido, a accueil les JO d’hiver 1972.

Retour enfin sur l’île d’Honshū (la plus grande des quatre principales) pour visiter les préfectures de Miyagi et de Fukushima. Il s’agit de deux régions avec des montagnes pittoresques, des onsens naturels et des festivals traditionnels généralement animés. Nous devrions en profiter pour visiter ses parcs et temples mais aussi faire quelques virées d’urbex. Comme pour Hokkaidō, la voiture sera notre moyen de transport exclusif afin de pouvoir rallier les endroits que nous souhaitons découvrir.

Nous l’aurons pendant un long moment puisque c’est en voiture que nous rallierons ensuite la péninsule d’Izu à 100km au sud-ouest de Tokyo. Cette péninsule tient son nom de la ville principale, Izu.

Elle est très prisée des japonais avec ses onsens, ses paysages naturels sauvages et ses villages traditionnels. Nous avons éprouvé beaucoup de difficultés à trouver où dormir aux alentours d’Izu mais nous devrions pouvoir visiter ce que nous avons repérer, comme par exemple la côte Jogasaki, à l’est, qui offre par une balade à flanc de formations rocheuses un sublime panorama sur l’océan pacifique.

Pour terminer ce long périple, nous finirons par la capitale Japonaise Tokyo ainsi sa voisine toute proche, la ville de Yokohama que nous n’avons jamais pris le temps de visiter lors nos précédents voyages. Ces derniers jours avec un programme que nous avons prévu -un peu- plus léger devraient nous permettre de profiter des ultimes moments de « déconnexion avec la réalité ». 😩

La dernière ligne droite

En ce dimanche soir, nous sommes à 21 jours et 18 heures du décollage et il s’agit là de la dernière ligne droite… Le mois de février risque de passer à une vitesse folle et il doit nous permettre de finaliser les derniers préparatifs, de contrôler les checklists, de préparer -et vérifier puis revérifier- les valises. Chaque jour passé nous rapproche un peu plus de l’excitation (et du stress) du départ et nous essayons de penser à tout avant de partir !

Pour ceux qui ne l’auraient pas remarqué, nous avons ajouté l’heure Coréenne/Japonaise à droite du blog (+8 heures par rapport à l’heure française puis +7 heures à partir du 26 mars et le changement d’heure en France).

4 réflexions sur “ De Séoul à Tokyo en 44 jours ”

  • 6 février 2023 à 12 h 47 min
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    Cc vous ! Comme dab super bien écrit on est déjà avec vous par nos pensées ! Vous devez être en effet dans les starting-blocks de votre long périple ! Prenez soin de vous et bien évidemment !? On vous suivra chaque jour ! Gros bisous de nous on vous aime ❤️❤️❤️❤️ Tata Sosso et tonton titi

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  • 6 février 2023 à 20 h 29 min
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    beau programme !
    par contre sur 150, vous avez vraiment gardé 116 visites ? ça fait 2.6 par jours sans compter les trajets. Ça va être encore pire que les mois d’aout de Kei.
    vous passerez le bonjour à mon cuistot de ramen de Biei
    amusez vous bien 🙂

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  • 7 février 2023 à 15 h 47 min
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    Très beau voyage en perspective ! Certainement fatiguant, mais enrichissant. On pensera bien à vous.
    Jacques

    « Voyager vous laisse d’abord sans voix, avant de vous transformer en conteur »

    Ce n’est pas de moi, mais de « Ibn Battuta »

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  • 26 février 2023 à 9 h 20 min
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    A la veille de ce grand périple… une pensée pour vous souhaiter un merveilleux voyage ! j’ai hâte de découvrir vos aventures (pas trop risquées j’espère). Faites-nous rêver avec vos récits et photos à la hauteur de votre talent d’écriture et de photographe !
    prenez soin de vous.
    Mille bisous accompagnent ce petit mot.

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