De Tokyo à Nagoya

Samedi 23/03

La matinée a été consacrée à la visite du quartier Yanaka et de ses cimetières (oui vous avez bien lu). Ce quartier, l’un des plus vieux de Tokyo, est l’un des rares à avoir conservé son architecture en résistant aux bombardements de la deuxième guerre mondiale. Il n’a également pas -encore- subi de rénovation gigantesque comme la capitale nippone sait le faire un peu partout, parfois avec déraison dans des espaces réduits.

Pour en revenir aux cimetières, ils se visitent effectivement. Il n’y a pas de séparation physique entre les tombes et les rues, ce qui donne l’impression d’avoir des rues en plein milieu d’un gigantesque cimetière. Pour vous dire, il y a même plusieurs plans afin de se repérer dans ceux-ci tellement ils sont grands.

Il y a également quelques temples dans ce quartier dont le Jomyo-In et ses 84.000 statuettes

Sans que cette visite soit inoubliable, elle nous aura permis de sortir de l’agitation qui règne à Tokyo, quelque soit l’heure de la journée. Notre destination pour l’après-midi va nous permettre de confirmer cela …

Nous avons déjeuné dans un petit resto qui vaut le détour bien que situé dans un quartier glauque où il y a de nombreux love hôtel, ces hôtels où les couples japonais viennent passer une heure ou deux dans des chambres à thèmes pour faire autre chose que de regarder la TV.

Une fois notre ramen englouti, nous avons pris la direction du parc d’Ueno tout proche afin de s’y promener et pourquoi pas de s’y reposer un peu. En sortant de la station, nous avons constaté que cela allait être difficilement possible. Il semblait en effet que tout le monde s’était donné rendez-vous ce samedi après-midi dans ce parc. Nous n’étions pas au courant. C’est donc dans un flux de gens rarement si dense que nous sommes entrés dans le parc. Ce doit être une horreur avec des jeunes enfants tellement la foule est compacte.

Nous avons réussi à nous frayer un chemin vers une partie un peu plus calme du parc, nous permettant de soulager un peu nos talons une petite heure.

Contraste saisissant …

Pour la fin de journée et notre dernière soirée à Tokyo, nous sommes revenus sur Shibuya, l’un des quartiers les plus animés.

Après avoir flâner nous sommes partis à la recherche d’un sushi bar. Google aidant, nous en avons un au 8ème étage et plutôt bien noté. C’est parti ! Hum, sortie de l’ascenseur, nous entendons beaucoup de bruit. Il y a plusieurs restaurants à l’étage, soit. Nous avançons un peu et voyons notre sushi bar, à côté de l’entrée une file d’attente se profile. Pas grave, nous avons mal aux pieds, on peut bien attendre un peu, les japonais mangent vite. Nous longeons donc la file dans le couloir, et petit à petit, nous nous rendons à l’évidence : nous ne mangerons pas ici ce soir. Il y a une file d’attente digne d’une sortie du nouvel Iphone :

Tant pis, nous décidons d’aller voir ailleurs. Nous quittons donc Shibuya pour le métro où nous choisissons un chiffre au hasard pour sortir dans une station que nous ne connaissons pas. Cela tombe sur le chiffre 4, nous mettons un pied sur le quai de la station, un rapide coup d’œil aux alentours, le quartier semble bien vide, le quai est minuscule, ce n’est pas bon signe. On saute à nouveau dans notre rame avant que celle-ci n’ait eu le temps de partir, les locaux nous regardent interloqués. Prochaine station, c’est la bonne. Elle est grande et plusieurs lignes de train s’y arrêtent, nous trouverons bien un restaurant ici. Hop, un petit coup de recherche sur le téléphone pour trouver un sushi bar (il n’y en a pas tant que ça ici contrairement à ce que l’on pourrait croire). Nous jetons notre dévolu sur un restaurant à un petit kilomètre d’ici. De bons sushis ça se mérite. Arrivés devant, ah, une file d’attente, plus petite celle-ci. Nous attendons dehors ; je vois une dame entrer dans le restaurant en nous passant devant. Mince, il fallait entrer pour prendre un ticket, on s’est fait doublé. Gaëlle entre pour prendre un ticket à son tour. Celui-ci indique une attente de … 80 minutes. Décidément, tous les japonais veulent manger des sushis ce soir. Tant pis, nous déclarons forfait.

C’est dans un restaurant type grill que nous finissons donc. Cela semble cher (pour le Japon) mais il y un plat qui nous tente. Une fois la commande passée, une serveuse s’approche de nous pour nous servir une sorte de petit soufflé en disant le mot « free », nous comprenons donc qu’il s’agit d’une mise en bouche offerte par le restaurant. Bon, ce n’est pas exceptionnel, mais comme c’est offert et que nous avons faim, nous le mangeons. Notre plat ne sera pas exceptionnel non plus, c’est dommage car à ce prix là on mangeait trois fois au ramen (oui, nous commençons à compter en ramen plutôt qu’en Yen à ce stade). Nous ne nous attarderons pas dans le restaurant, nous demandons l’addition. Nous fûmes très surpris, la note semblait élevée pour notre repas. Sur l’addition figure quelque chose (fois deux) dont le total revient à 1000 Yens (environ 6,50€). Nous demandons ce dont il s’agit et le monsieur nous répond qu’il s’agit de « l’appetizer ». Nous comprenons donc que la mise en bouche n’était en fait pas gratuite et que nous aurions dû la refuser. Après explications avec la serveuse, il s’avère qu’elle a dit en fait « fee » et pas « free », elle s’excusera de son mauvais accent anglais et nous offrira cette mise en bouche. A nous de faire plus attention la prochaine fois car nous savons que cela existe parfois au Japon mais la fatigue nous a fait perdre notre lucidité.

De retour à l’hôtel, c’est le lit qui nous attend, demain nous partons pour Nagoya.

Dimanche 24/03

Ce dimanche, nous quittons Tokyo pour aller sur Nagoya, à 2h de train de la capitale. C’est une ville que nous n’avons jamais visitée. Le temps est au beau fixe et c’est plutôt une bonne nouvelle, nous aurons même chaud en arrivant avec 18°C ! Nous pensions sortir de l’agitation mais pas du tout, nous arrivons en fait dans la 4ème ville du Japon au niveau population ! D’ailleurs, jamais auparavant nous aurons été si serré dans le métro, avec les grosses valises c’était vraiment la galère.

Nous arriverons tout de même à notre hôtel pile-poil pour l’heure du check-out, nous permettant ainsi de déposer tranquillement nos valises et de prendre nos marques dans le quartier. Pour nous venger de la veille, un sushi-bar à proximité sera notre victime. Nous nous en sortirons avec 19 assiettes, loin de notre record même si nous avons beaucoup mangé !

En fin d’après midi, nous sommes allés à Nabana No Sato, une pépinière géante avec des illuminations qui n’ouvre qu’à partir de 18h. Le trajet pour y aller étant d’environ une heure, nous sommes arrivés après que le soleil ce soit couché, le spectacle était GRANDIOSE (merci à Simon pour la découverte de l’endroit !).

On vous laisse admirer :

Des guirlandes synchronisés pour faire office d’écran géant, énorme (voir vidéo plus bas).

Une sorte de soucoupe qui nous emmène à 45m de hauteur pour apprécier le parc dans son ensemble :

De retour à Nagoya, nous avons pu apprécier les lumières de la tour de télévision de Nagoya et de la ville en général :

Lundi 25/03

Aujourd’hui, c’était repos ! Au programme onsen (bains chauds Japonais), détente et repos. Avec de bons repas entre tout ça bien entendu ! Demain nous filons vers Okayamaaaaaa !

2 réflexions sur “ De Tokyo à Nagoya ”

  • 26 mars 2018 à 15 h 00 min
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    J’avoue que les suchis en photo me donneraient bien envie de goûter….

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  • 26 mars 2018 à 18 h 16 min
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    ça flash !! ça a l’air … extrême un peu quand même ^^
    Pareil, j’ai faim après chacun de vos articles c’est bizarre

    Réponse

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