Sapporo et l’ouest d’Hokkaido

Mercredi 15 mars

Direction le cimetière de Makomanai Takino aujourd’hui. Cela peut paraître bizarre comme destination mais ce cimetière, créé en 1982, couvre 1.800.473 mètres carrés et fait également office de parc avec de nombreuses statues.

Après 40 minutes de trajet, nous arrivons sur les lieux accueillis par des statues de guerriers plusieurs dizaines de statues Moaï. Répliques assumées de celles présentes sur l’île de Pâques, elles font plusieurs mètres de haut et sont très impressionnantes. Comme il neige 60% du temps à cette période, les statues ont les pieds dans la neige (ou devrais-je dire plutôt, les jambes !).

Nous poursuivons notre visite jusqu’à atteindre la pièce maîtresse du parc, un Bouddha géant de 13 mètres ! En approchant du site, nous distinguons tout juste la tête du Bouddha qui sort de la colline enneigée qui est ouverte sur le ciel. En dehors de l’hiver, c’est une colline parsemée de lavande à n’en plus finir. Après un long tunnel, nous atteignons la coupole où repose la statue : WOW ! Elle est tellement massive et le rendu avec l’ouverture et le soleil qui est de la partie est top !

Nous poursuivons la visite du parc avec un autel de prière, une immense cloche de plus de 3 mètres de haut qu’il est possible de sonner pour 100 Yen (70 centimes d’euros), ce que nous avons bien entendu fait. Le son est vraiment très puissant, un panneau indique de ne surtout pas se mettre dessous, tu m’étonnes !

Nous nous rendons vers notre deuxième destination, un Onsen (bain thermal japonais) pour l’après-midi placé sous le signe du repos après un premier tiers de voyage très rythmé. L’heure du déjeuner pointe le bout de son nez, nous cherchons donc un endroit où manger avant.

Nous tombons sur un tout petit restaurant (8 couverts) de ramen tenu par une mamie et un papy d’environ 80 ans. Ils sont adorables. Il reste deux places quand nous entrons et forcément nous ne passons pas inaperçus auprès des locaux. La mamie nous invite à nous asseoir avec plein de signes et beaucoup de « Okay » très prononcés, elle pète la forme ! Elle s’occupe du service et son mari est aux fourneaux. Nous prenons deux ramens et en profitons pour échanger avec eux. Ils nous demandent ce que nous faisons ici, comment nous sommes venus et où allons-nous, on leur montre alors le parcours de notre voyage depuis la Corée du Sud jusqu’à Tokyo. La mamie nous explique qu’ils tiennent le restaurant depuis 50 ans et qu’elle l’a toujours connu (transmis de génération en génération). Les ramens étaient très bons, on le dit en japonais au chef qui nous remercie avec la classique courbette japonaise. Avant de partir, nous leur offrons un petit porte clé Tour Eiffel, en clin d’œil à ce qui est probablement le monument le plus connu de France. La dame s’empresse de lui trouver une place sur ce qui semble être leur étagère à souvenirs. Quelle douce rencontre !

Après une partie de l’après-midi à se prélasser dans le onsen naturel et notamment en extérieur, nous retrouvons l’agitation de Sapporo pour aller affronter le Mont Moiwa. C’est un site touristique populaire connu pour la vue spectaculaire sur la ville qu’il propose à son sommet. La vue y est particulièrement belle après le coucher du soleil et ça tombe bien car nous y allons pour cela. Après une montée par deux téléphériques, nous arrivons au sommet où le froid nous glace le sang. Le vent est très fort et avec les températures proches de zéro le ressenti est terrible. La vue est clairement magnifique et elle permet de se rendre compte de l’étalement de la préfecture.

Nous terminerons la soirée en dînant dans un kaiten-zushi (restaurant de sushi avec un tapis roulant à sushi/maki). Nous aurons attendu longtemps avoir d’avoir une place (c’est monnaie courante dans les restaurants au Japon, il faut l’accepter), mais nous nous serons bien vengés sur les sushis !

Bilan de (la petite) marche de la journée : 9 000 pas et 6,7 kms

Cumul de marche du voyage : 215 kms

Jeudi 16 mars

Au programme de la journée une visite de la vallée de l’enfer. Qu’est-ce que c’est que ça ? Avant d’y répondre il faut d’abord que l’on s’équipe pour éviter ce genre de souci. Nous partons en quête de chaîne à neige pour chaussures. Un, deux, puis trois magasins, toujours rien. Par chance une vendeuse du troisième magasin nous conseille un endroit et les appelle même pour savoir s’ils ont ce que nous cherchons : BINGO ! Nous y allons en vitesse (enfin pas trop, c’est 40 km/h en ville), et trouvons notre bonheur.

C’est parti pour 1h45 de route dans le sud-ouest d’Hokkaido pour la vallée de l’enfer ! Alors c’est quoi cet endroit ? Appelée Jigokudani en japonais, il s’agit de sources bouillonnantes qui jaillissent du sol, projetant eau et fumée avec des bassins à l’odeur de soufre très prononcée. Le tout encerclé de reliefs et de roches jaunies et blanchies. Voilà pour le décor ! La région a donc pris pour thème les démons et ogres dont on peut voir les statues ci-et-là.


Après une balade autour des différents endroits à contempler, nous prenons un instant pour profiter, en plein nature, d’un bain de pieds à l’eau thermale riche en minéraux. Tout cela juste devant une petite cascade à l’eau fumante que l’on souhaiterait tous dans son jardin. C’est le pied (facile hein ?) !

De retour ensuite dans notre quartier pour y passer la soirée, demain départ pour le centre de l’île d’Hokkaido.

Bilan de marche de la journée : 12 700 pas et 9,3 kms

Cumul de marche du voyage : 224,3 kms

2 réflexions sur “ Sapporo et l’ouest d’Hokkaido ”

  • 18 mars 2023 à 19 h 59 min
    Permalink

    Cc ! Superbe comme dab ! Mais quand est ce que l’on aura l’occasion de vous voir aussi un peu en photos ? Bisous ❤️

    Réponse
    • 19 mars 2023 à 1 h 12 min
      Permalink

      Peut-être bientôt mais il faudra être observateur

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *