Seoraksan et départ de Séoul

Lundi 06/03

Nous sommes venus en particulier dans la ville de Sokcho pour visiter le parc national de Seoraksan, du nom de la montagne (Mont Seorak) regroupant une trentaine de pics, jusqu’à 1 708 m d’altitude pour le sommet Daecheongbong.

Nous nous sommes donc levés tôt pour prendre un bus ayant pour terminus le parc national. La vue de noter chambre au réveil est très agréable même si elle n’est pas du côté mer.

Nous arrivons sur place après une vingtaine de minutes de trajet au lieu des quarante annoncées, le chauffeur avait peut-être une envie pressante, qui sait ?

La randonnée que nous voulions absolument faire est celle menant à l’un des autres sommets principaux du Seoraksan, l’Ulsanbawi -littéralement les rochers d’Ulsan- qui culmine à 876 mètres et qui vaut le détour. C’est l’une des randonnées les plus difficiles du parc national mais la fin offre une vue panoramique spectaculaire sur la montagne (en particulier sur le Daecheongbong) ainsi que sur Sokcho et la mer du Japon.

Le début de la randonnée est plutôt calme, les allées sont larges, le sol est un petit sentier, la pente est douce. On sent très vite que le lieu doit être extrêmement fréquenté en haute saison compte tenu de l’aménagement et des infrastructures. Ce n’était pas le cas ce lundi et c’est tant mieux puisque que nous avions choisi de ne pas y venir le weekend pour cette raison. Nous pouvons donc profiter pleinement des premières statues et petits temples notamment un bouddha assis majestueux.

Après environ deux kilomètres plutôt tranquilles, nous attaquons les premières pentes raides mais rien de bien difficile si ce n’est la vigilance dont nous devons faire preuve compte tenu de la surface rocailleuse. Ce qui nous attend par le suite est plus compliqué car il est annoncé 800 marches finales avant d’attendre le sommet.

Avant cela, nous avons la chance de découvrir un temple au sein même d’une cavité de la montage, un moine bouddhiste était en train de prier devant une statue de bouddha et cela rendait la scène encore plus irréelle. Des habitués ont également fait le chemin jusqu’ici pour prier à ses côtés, fascinant !

Cette pause méditative nous aura fait du bien avant la dernière étape de la montée et l’enchaînement des marches fixées sur la montagne. Plus elles s’enchaînaient et plus le vent et le froid s’intensifiaient. Cela devenait très dur de continuer d’avancer sans tenir la rambarde, nous avons dépassé plusieurs groupes lors de cette ascension finale qui nécessitait quelques pauses pour reprendre son souffle.

L’arrivée au sommet dans un vent toujours plus fort nous aura permis d’avoir un panorama complet sur le parc de Seoraksan et ses différentes crêtes.

Le retour s’est fait tout naturellement et en croisant un peu plus de monde dont beaucoup de personnes âgées dont nous nous étonnions de leur capacité à gravir ce qui les attendait. Nous avons pu profiter à la toute fin du temple Sinheungsa, un temple bouddhiste fondé en 653.

Le retour sur Sokcho s’est fait rapidement puisqu’un bus est arrivé au moment où nous sortions du parc national. Nous avons pu déjeuner en ville dans un bon petit resto de burger à proximité de la plage, c’était le réconfort après l’effort de la matinée ! 🍔

Puis nous avons regagné la capitale en tout début de soirée après les 2h30 de bus pendant lesquelles le programme était blog puis sieste de mon côté et gestion administrative pour Gaëlle pour qui le travail ne s’est pas arrêté aux frontières.

En arrivant sur Séoul nous avons dégusté à nouveau un mazesoba et c’est bien rassasiés que nous avons enfin regagné l’hôtel pour notre dernière nuit sur Séoul avant notre envol pour l’île de Jeju.

La soirée a donc été placée sous le signe du départ. Les valises pouvant faire maximum 15kg sur des vols intérieurs, nous avons dû gérer ce que l’on y mettait ou pas tout en sachant que le bagage cabine ne pouvait dépasser 10kg. Nous avons encore un peu de marge mais il va falloir continuer ainsi jusqu’à notre arrivée au Japon prévue mi-mars : nos deux prochains vols opérés par des compagnies sud-coréennes auront les mêmes restrictions de bagages.

Bilan de marche de la journée : 26 500 pas et 17,5 kms

Cumul de marche du voyage : 89,7 kms

Mardi 07/03

La nuit fut courte puisque nous sommes à environ une heure en transport de l’aéroport et que nous souhaitions avoir une marge de sécurité compte tenu de l’heure d’affluence du metro. Avec deux grosses valises c’est un peu sport mais nous avons facilement trouvé notre chemin pour les déposer au comptoir et avons pu prendre notre petit déjeuner en attendant l’embarquement. Décollage vers 11h puis atterrissage vers 12h sur l’unique aéroport de Jeju, le temps est au beau fixe et la température est d’une vingtaine de degrés !🌡️

A noter que notre avion avait la quatrième rangée complètement vide (cela représente tout de même 6 places). Nous avons déduit que c’était lié à l’aversion pour le chiffre 4 qui touche certains pays d’Asie. En Corée du Sud, il est considéré comme porte-malheur puisque le nombre symbolise la mort elle-même. La raison est simple : le caractère chinois du mot « mort » se prononce « sah » qui correspond au même son que le « quatre » coréen.

Après notre vol, nous avons filé à l’hôtel en bus pour y déposer seulement nos valises puisque les clés ne pouvaient être récupérées qu’à partir de 15h. En attendant, nous sommes donc allés faire notre première lessive du voyage, youpi ! La laverie que nous avons trouvé était top (TV, sièges massants, mangas, borne d’arcade et distributeur) ; nous avons pris le temps d’aller déjeuner juste à côté pendant le lavage. Nous étions les seuls clients du petit restaurant un peu avant sa fermeture. Les plats que nous avons choisi étaient typiquement coréen : un bibimbap de mon côté et du riz frit au kimchi pour Gaëlle.

Linge séché et plié, retour à la case hôtel pour se changer. Nos troquons alors les jeans/sweats pour des bermudas/tee-shirts avec ces températures estivales. On comprend mieux les palmiers qui nous ont accueilli en sortant de l’aéroport ! La chambre de l’hôtel est immense, de quoi ouvrir les deux valises en même temps sans problème, on en profite car on sait qu’au Japon ce sera l’inverse quasi systématiquement. Nous terminons la journée par une courte balade dans Jeju avec une pause dans un café où travaillent quelques étudiants. L’objectif est de définir le programme de mercredi et ce que nous devons préparer.

Bilan de marche de la journée : 13 400 pas et 9,8 kms

Cumul de marche du voyage : 99,5 kms

2 réflexions sur “ Seoraksan et départ de Séoul ”

  • 9 mars 2023 à 13 h 09 min
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    Merci pour ces nouvelles gourmandes et sportives (heureusement !) je n’ose imaginer le fait de monter 800 marches ! paysages saisissants, photos incroyables, des récits toujours agréables à lire. TV et sièges massant dans une laverie… la classe !
    bonne continuation !
    Corinne

    Réponse
  • 9 mars 2023 à 20 h 13 min
    Permalink

    Tjrs une belle écriture des photos superbes et ravis de savoir que vous allez bien les loulous ! Pensons bien à vous et tous les soirs nous regardons si il y a des nouvelles de Frenchsakura ! Gros bisous

    Réponse

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